Aller plus loin

LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Notre maison

Sur la Terre, la température est réglée par l’effet de serre : une partie des rayons du soleil traverse l’atmosphère et réchauffe la surface terrestre et l’océan, qui émet à son tour des rayons infrarouges. Ces derniers sont capturés par les gaz à effet de serre qui réchauffent la planète une deuxième fois.

Plusieurs gaz présents à l’état naturel dans l’atmosphère sont des gaz à effet de serre, avec un pouvoir réchauffant plus ou moins important.

Grâce à l’atmosphère et à l’effet de serre qu’elle engendre, la température moyenne « normale » à la surface de la Terre est de +15°C.

Sans cet effet, la température moyenne à la surface terrestre serait d’environ -18°C, rendant toute vie quasiment impossible.

Le changement climatique est la variation de l’état du climat pendant des décennies ou plus. Les changements climatiques peuvent être dus à :

  • Des processus naturels (changements de l’orbite de la Terre autour du Soleil, éruptions volcaniques, courants océaniques, aérosols) ;
  • Des changements liés aux activités humaines qui ont un impact à long terme sur la composition de l’atmosphère (pollution de l’air) et/ou des terres (appauvrissement des sols).

Qui est le ou la chef-fe de famille ?

Il y a un lien entre la quantité de CO2 dans l’atmosphère et la variation des températures. Plus il y a du CO2, plus la température grimpe. A partir de la révolution industrielle, les émissions de CO2 liées aux activités humaines sont devenues trop importantes pour être captées par les sols et les forêts.

Trois gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique sont des champions incontestés du réchauffement :

  • Le Dioxyde de carbone (CO2) : émis par la combustion des énergies fossiles et le changement d’utilisation des sols. Il représente 75 % des émissions de GES d’origine humaine.
  • Le secteur agricole est le principal émetteur de Protoxyde d’azote (N20) et de Méthane (CH4). Ce dernier est aussi émis par la production des énergies fossiles et les décharges. Il représente 20 % des émissions de GES d’origine humaine, mais avec un potentiel de réchauffement 28 fois supérieur au CO2 (à un horizon de 100 ans).

Les différents gaz à effet de serre (GES) se distinguent entre autres par la quantité d’énergie qu’ils sont capables d’absorber et par leur durée de vie dans l’atmosphère.

Le GIEC a catégorisé les émissions humaines en 5 domaines :

  • énergie (production d’électricité, chauffage et transport),
  • agriculture,
  • procédés industriels,
  • déchets,
  • forêts et utilisations des terres.

A l’échelle globale, la responsabilité du secteur énergie est prédominante.

 « Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC – IPCC en anglais) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socioéconomiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. »

 Il y a de l’orage dans l’air

Les changements climatiques ont déjà des effets sur la santé humaine ainsi que sur les écosystèmes de la Terre. L’augmentation de la température est responsable de la baisse de la production agricole et menace en conséquence la sécurité alimentaire.

Le réchauffement climatique engendre également des migrations et conflits géopolitiques.

L’augmentation des évènements extrêmes (typhons, incendies, sécheresses et inondations), la hausse du niveau des océans et la modification du cycle des moussons ont un impact direct sur la biodiversité, la faune et la flore dans les écosystèmes marins et terrestres.

Baisse de la productivité agricole, diminution de l’accès à l’eau, altération de la viabilité des espèces, les conséquences négatives des changements climatiques sont nombreuses. Ces conséquences ne touchent pas toutes les populations avec la même intensité.  Les pays qui ont le moins contribué aux émissions mondiales, et donc à la crise climatique, sont aussi les plus vulnérables face à ses conséquences.

Ce postulat est au cœur du mouvement pour la justice climatique

L’injustice climatique est également le reflet des inégalités entre les riches et les pauvres. La moitié la plus pauvre de la population mondiale n’est responsable que d’environ 7 % des émissions mondiales, et vit principalement dans les pays les plus vulnérables aux changements climatiques, tandis que les 10 % les plus riches de la planète sont responsables de plus de la moitié des émissions mondiales.

🔗 Organisations à suivre 

🎓 Se former